Braquage .

Salut les Mem's ! Je trifouillais dans mes fichiers quand je suis tombé sur un ancien texte que j'avais écris (en réalité j'ai écris qu'une partie, celle de Tyler) Je l'aimais bien alors j'me suis dis que je vous la posterais c'est assez long donc prenez le temps ou non xD et dites moi ce que vous en pensez ) bonne lecture !

ALLYSON CROW

Une nuit de beuverie et de folie, une agression le matin même, des soins médicaux et maintenant. Et maintenant elle portait une bague et pas n’importe laquelle, une alliance. Non, ce n’était pas possible, il devait y avoir une explication logique, rationnelle, mais certainement pas celle à laquelle elle pensait. Hors de question, elle ne pouvait pas avoir été aussi stupide. Quoique ce matin…

Non interdiction formel d’y penser, elle ne pouvait pas, n’avait pas le droit. Elle avait fait une erreur l’une des plus grosse de sa vie. Ca ne pouvait pas être pire n’est ce pas, elle ne pouvait pas être… être… mariée avec son meilleur ennemi ?!

Lorsqu’elle était sortit de l’hôpital, il y a de cela une vingtaine de minutes, elle avait directement appelé le bureau de Logan pour savoir si il était là ou non. Il fallait qu’elle obtienne une explication, une explication rationnelle, qu’elle ne parvenait pas à trouver mais il devait y avoir une…

Heureusement ou malheureusement pour elle, il n’était apparemment pas au bureau, elle avait donc un peu de temps devant elle. Du moins suffisamment en tout cas pour passer à la banque.

Il était évidemment or de question qu’elle porte plainte contre son agresseur, elle avait fait un choix et avait depuis longtemps décidé de s’y tenir alors ce n’est pas quelques points de sutures, bleus, marques de doigts et côtés fragilisés qui allaient l’arrêter. Elle n’abandonnerait pas ses parents, c’était tout ce qu’elle pouvait faire pour eux aujourd’hui, alors non, elle ne baisserait pas les bras. Peu importe ce qu’elle risquait, peu importe ce qui lui arriverait, elle n’avait rien à perdre…

Pourtant alors que cette pensée lui traversait l’esprit, deux yeux chocolat, s’imprimèrent dans son esprit. Elle ne savait que trop à qui ils appartenaient et c’était bien ça le problème… Elle ne devait surtout pas penser à lui, ni même à ce qu’ils avaient fais la nuit précédente.

Elle avait besoin d’argent, si elle ne voulait pas avoir le type de problème que le matin même il fallait qu’elle prenne des précautions. Son compte en banque n’était pas ce que l’on pourrait qualifier de rempli mais quelques centaines de dollars pourraient toujours lui sauver la mise si cela devait se reproduire.

Elle pénétra donc dans la banque, et s’installa dans une file du guichet, apparemment elle allait en avoir pour une bonne demi-heure d’attente. Avec un soupir elle prit donc son mal en patience. Le temps passait et les allées et venues ne cessaient de se multiplier, elle commençait à se dire qu’elle n’avait pas prit la bonne file, lorsqu’enfin ce fût son tour…

-Bonjour, je voudrais retirer, 600 dollars s’il…

-Tout le monde sur le sol les mains derrière la tête !

Ally fit automatiquement un volte-face dans un geste brusque, trop brusque pour ses côtes douloureuses. Un grognement lui échappa. L’un des hommes porta son arme sur elle au son étouffé. La journaliste releva directement les mains derrière la tête pendant qu’elle se mettait à genoux. Durant toute la procédure elle ne quitta pas l’homme des yeux. Finalement elle s’allongea sur le sol en disant tout bas…

-Décidément c’est pas mon jour !!!









Bon, aujourd'hui j'ai aucune affectation particulière et j'ai finis tous mes rapports, ca me laisse un petit jour de congé, je vais pouvoir en profiter pour déposer un peu d'argent en banque...

J'avais ramassé un peu plus de 500 dollars sur mes "contacts" , mais j'avais du en larguer une autre centaine en tout pour éviter de petits soucis... Ce qui me faisais une petite marge de 400 dollars. En une semaine c'était pas négligeable.

Je me baladais donc à pied, comme à mon habitude, saluant du regards quelques jolies paires de fesses, lâchant une petite pièce à un clochard pour faire style je m'allège la conscience des retraits "pas forcément légitimes" que j'avais fais dans la semaine. Oh biensure ce poids ne pesait rien, je n'en avait rien à faire, mais en prenant une clope dans le paquet qui était dans ma poche j'avais sentis une petite pièce de 50 cents qui se baladait, j'avais donc décidé de la filer à ce pauvre bougre encore rougi d'alcool.

Je continuais ma route en direction de la banque, une clope au bec, resserrant mon blouson sur moi à cause du froid. Arrivé au coin de la rue j'entendis quelques cris venant apparemment de la banque. Je haussais un sourcil et continuait ma marche avec la même allure.

En arrivant devant la banque je vis une petite camionnette blanche. La situation faisais tellement cliché que j'en souris. Je restais planté là quelques instants en me demandant ce que j'allais faire...

J'entrais dans la banque avec un grand sourire...

Moins d'une minute plus tard je me retrouvais plaqué au sol près des comptoirs.

Ben bravo, c'était malin ca... Tu fais quoi maintenant?

Je ne pu m'empêcher de lâcher un sourire tellement je trouvais la scène présente comique...









Obtempérer, surtout ne pas faire la maligne. Voilà ce qu’elle avait apprit au fur et à mesure de ses investigations. Ce qu’elle avait apprit des flics qu’elle avait côtoyé. Seulement en règle générale ce n’était pas dans ses habitudes de réagir de la sorte. Elle n’était pas le genre de personne à se laisser faire. Mais courbatu comme elle l’était et surprise elle ne s’était pas posée de question. On lui demandait de s’allonger, elle le faisait. Elle était prête à rester sage pour une fois. Enfin elle aurait pu le rester si seulement un homme n’était pas entré dans la banque comme si de rien n’était. Bientôt il se retrouva allonger sur le sol non loin d’elle. Elle écouta même ses paroles et vit le sourire qu’il avait sur les lèvres…

Un ensemble de jurons manquèrent de passer ses lèvres. Il devait s’agir sans doute d’un de ses imbéciles à la recherche de sensations. En soit exactement le genre de personne qui se révélait dangereuse dans ce genre de situation. Cette journée allait de mal en pis. Evidemment cette situation n’était encore pas assez difficile il fallait qu’elle tombe sur un imbécile !

Elle se mit alors à réfléchir. Il fallait qu’elle agisse avant que les choses ne s’enveniment. Lentement, elle se mit à genoux avant de lever ses mains derrières la tête. Elle n’adoptait pas une attitude agressive, elle cherchait seulement du regard l’homme qui devait être leur chef.

-Et si on prenait les choses une part une ! Vous avez trois minutes avant que les flics n’arrivent je pense que vous le savez ?!... Alors évitons de perdre du temps et de s’énerver…

Elle tentait de retenir autant d’informations possibles sur ces hommes, tailles, poids approximatif, musculature. Mais leur visage et leurs mains étaient recouvertes. Elle ne pouvait donc récolter que peu de chose.

En étaient-ils à leur premier coup et avaient seulement regardé un peu trop de film, où au contraire étaient-ce des professionnels ? Si cette dernière possibilité se révélait exact elle venait de se mettre sérieusement en danger...

-Je ne sais pas qui vous êtes, je ne veux pas savoir qui vous êtes…

*mensonge*

-Et tout le monde veut que cette histoire se termine bien…

Et quoi ? Elle se rendait à présent compte qu’elle ne savait pas quoi rajouter. Avait-elle eu raison d’intervenir ? Mais chasser le naturel et il revient au galop… Elle maudissait déjà intérieurement cet homme qui l’avait poussé sans s’en rendre compte à intervenir…










Les braqueurs m'avaient envoyé bouler près d'une jeune femme blonde d'environ 1m60. Peu après elle s'est mise à parler aux braqueurs, les yeux apparemment en alerte, presque comme un flic mémorisant le maximum de détails lors d'une situation comme celle là. Il fallait avouer qu'elle ne manquait pas de courage, mais ses propos risquaient de foutre vraiment la merde si les braqueurs étaient des têtes brûlées. Ils étaient 6, et seul un réagit, et de manière particulièrement posée...

Putain... en plus ils doivent pas en être a leur premier braquage. Ils savent tous quoi faire. Deux postés en sentinelles, deux qui surveillent les otages, et deux qui se charge de remplir son sac de beaux billets... Tyler, va falloir que t'assure sur ce coup...

Celui qui réagit, sans doute le leader, faisait parti des deux qui surveillaient les otages. Le deuxième restait a son poste sans broncher, le dos tourné de 3/4.

Le leader s'approcha lentement de la jeune femme, sans dire un mot. Il devait faire environ 1m80 puisqu'il faisait quasiment ma taille, mais il avait l'air plus lourd que moi. Il s'accroupit devant la jeune femme, toujours aussi silencieux. Il était le seul à avoir pour arme seulement un flingue, un Beretta, comme moi... Les autres avaient des MP5 avec silencieux, un genre de fusil mitrailleur classique. Il chargea son arme avec un cliquetis de métal, et colla le canon sur la tempe de la jeune femme.

Là, ça se complique... Il y a peu de chances qu'il aille jusqu'a lui tirer une balle, mais on sait jamais... Bon, réfléchis, là il est tout près, je peux le choper et le mettre en joue sans difficulté, mais reste à savoir si les autres oseront tirer malgré ça ou non...

Les deux banquiers qui versaient les billets s'étaient arrêtés pour regarder la scène avec des yeux ronds, ce qui leur valu un coup de gueule de la part des deux braqueurs qui récupéraient l'argent. Il reprirent leur travail aussitôt.

Héhé... j'ai bien envie de jouer avec le feu...

Je passais une main dans la poche de mon blouson, ce qui eu pour effet de faire changer de cible le leader. C'était à présent moi qui était en joue.


-Tu veux faire quoi p'tit malin? Sors tout de suite ta main de ton blouson, et lentement. Si tu fais le con ta cervelle éclaboussera tes voisins.

J'obtempérais avec joie et sortit tout doucement ma main de mon blouson, avec un paquet de clope et un briquet.

-Détendez vous je suis pas du genre a jouer au héros, j'avais juste envie de me fumer une petite cigarette. Vous en voulez une?

Je tendis le paquet ouvert en direction de mon geôlier, avec un petit sourire aux lèvres.

T'es vraiment cramé Tyler... T'es vraiment cramé...











Si elle avait parlé c’était avant tout pour gagner du temps. Le son d’une voix, la panique des hommes de mains à l’annonce de la police auraient pu lui servir. Et surtout cela aurait du déplacer l’attention des gangsters et éviter que le blond -- un peu trop sûr de lui -- ne s’attirent des ennuis et avec lui à tous ceux qui l’entouraient. Seulement les hommes en questions ne devaient pas en être à leur coup d’essai. Sa réaction ne fit même pas un remoud parmi eux. Seul l’un deux se détacha pour venir se mettre à sa hauteur. Alors il plongea un regard couleur océan dans le sien avant de lui plaquer son arme contre la tempe.

Ses yeux ne montraient aucun doute, il savait ce qu’il faisait et lui faisait clairement comprendre qu’il n’hésiterait pas un instant si jamais elle s’amusait à leur jouer un mauvais tour. Ally ne le quitta pas un instant des yeux. Elle avait comprit le message et se tût… pour l’instant… Elle ne détourna pas son regard de l’homme, elle refusa de lui montrer la peur qu’elle sentait naître au creux de son ventre. La peur d’avoir fait le geste de trop, la peur de voir son dernier instant arriver.

Durant plusieurs secondes qui lui parurent une éternité elle retint sa respiration, et soutint son regard. Mais soudain, un mouvement à côté d’elle fit réagir son vis-à-vis et détourner son arme d’elle. Alors et douloureusement elle cligna des paupières. Et après quelques secondes de latence, elle retourna son regard vers l’otage blond. Surprise elle ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait. Mais lorsqu’il fut fait…

Nom d’un chien mais qu’est-ce qu’il fout encore celui-là !!!

Pourtant même si elle trouvait pathétique de prendre autant de risque pour une cigarette elle ne pouvait que lui être grès de son action…

C’est pourquoi cette fois-ci , se fut sur lui qu’elle darda son attention. Le détaillant et recherchant à mettre un nom sur son visage. Mais rien à faire elle ne le connaissait pas. Soudain sa voix s’éleva et il proposa une cigarette à son geôlier. Ce type est complètement timbré, soit il est fou soit il ne se rend pas compte du danger dans lequel il est entrain de se mettre ! Elle regarda le cagoulé s’éloigner vers ses hommes en remettant la sûreté de son arme. Ils ne les tueraient pas maintenant, du moins pas tout de suite. Mais il était clair qu’il fallait éviter de le chercher…

Lentement elle se retourna donc vers l’homme qui l’avait plus ou moins sauvé !

-Bordel, ne faite pas le con, c’est pas un jeu !

Bonjour, merci ! Non pas après ce qu’elle avait vécut et pas alors qu’elle avait peur. Ally était têtu, fière et agressive. L’homme blond ne s’en doutait pas encore mais il allait certainement très vite s’en rendre compte…








A mon grand désarroi, le type cagoulé m'arracha mon paquet de cigarette des mains et les jeta au loin.

Putain... il était presque plein...

Je soutenais le regard noir qu'il me jetais tandis qu'il se redressais, me pointant toujours du bout du canon de son flingue. Il rétabli la sécurité de son Beretta avec un cliquetis métallique, et repris son poste en attendant que les sacs de ses deux coéquipiers se remplissent, mais en gardant un œil sur moi.

La jeune femme ciblée précédemment m'interpella tout bas en me mettant en garde. Je la regardais avec un regard qui aurait pu être celui d'un gagnant du loto, plein de joie. Je souris lentement à sa remarque.

-Biensure que c'est un jeu. C'est le voleur et les gendarmes, vous n'y avez jamais joué? moi je l'adore, sauf que d'habitude il y a plusieurs flics et un seul voleur. Là, les rôles sont inversés...

J'avais parlé tout juste assez fort pour que mon interlocutrice entende. La tête baissée pour que celui qui me regardait ne puisse pas voir que je bougeais les lèvres.

-Disons que cette fois ci c'est un jeu grandeur nature, et la partie se joue en plusieurs manches. Celle ci n'est que la première qu'ils jouent avec moi, et ils ont déjà laisser filtrer des informations...

Dans la posture dans laquelle j'étais, je ne pouvais de toute façon rien faire, si ce n'est recueillir le maximum d'informations sur eux. Ainsi je savais à présent que leur leader avait une cicatrice qui lui barrait l'arcade sourcilière gauche, les yeux bleus foncés, et une voix grave avec un accent qui me faisais fortement penser au français...

Son vis-à-vis daigna finalement lui répondre. Afin de mieux l’écouter, elle se rallongea à son côté et posa sur le regard qu’elle aurait eu face à un dément. Pensait-il vraiment ce qu’il disait ? Trouvait-il la situation amusante ? Décidément elle n’était pas sortie de l’auberge. Au point qu’elle aurait presque aimé voir débarquer Logan Speirs en personne. Ce qui en soit, et vu l’état d’esprit dans lequel elle était n’était pas peu dire…

Une fois allongée sur le sol, ses côtes se calmèrent sous la fraîcheur du carrelage. Alors l’homme reprit la parole pour lui annoncer qu’il récoltait des informations sur l’homme en question. Ho… le fanatique était-il seulement un fanatique ou bien… un flic ?

-Si je vous dis David, Jake et… Logan vous pouvez associer ses noms à collègues ?

Demanda-t-elle en chuchotant pour rester la plus discrète possible. En faisant référence aux prénoms des frères Speirs elle espérait ne pas inquiéter les gangsters. Et si les prénoms ne disait rien à l’homme en question alors cela signifierait qu’il n’était pas flics, dans le cas contraire, c’était vraiment un jour de merde…

Bon c’est vrai qu’en soit, avoir un flic à ses côtés, aurait pu être rassurant seulement, qui signifiait flic signifiait qu’elle ne pourrait pas se tirer en douce à la fin de cette histoire pour éviter d’avoir des dépositions, et autres renseignement à donner vis-à-vis de la situation actuelle.

Elle hésitait à se présenter, ne sachant à qui elle avait affaire pour le moment. Mais si son nom, difficile à donner en soit, ne pouvait être donné pour le moment, elle décida de lui demander le sien.

-Qui êtes-vous ?

Lui demanda-t-elle en planta son regard dans le sien. C’était la journaliste fière, et curieuse qu’il avait devant lui et elle ne demandait pas une réponse, elle l’exigeait…









[

La jeune femme qui était à mes côtés s'allongea lentement, silencieusement. Elle me regarda quelques instants sans rien dire, puis me demanda si certains noms me disaient quelques chose. Le nom de mes collègues.

-Des collègues? Pour ça faudrait que j'ai un boulot...

Je ne voyais pas l'intérêt de répondre que, effectivement, je connaissais ces personnes, et qu'en effet elles étaient mes collègues. Je ne savais rien de cette femme, et je n'étais pas du genre a donner des renseignements comme ça. Elle me demanda ensuite de me présenter. Je la regardais de nouveau avec un sourire froid.

-Je suis un vagabond. Et vous? A qui ai-je l'honneur..?

La réponse n'était sûrement pas satisfaisante, mais elle devrait s'en contenter, du moins pour l'instant...





Ce type la cherchait ? Non mais ce n’était pas possible autrement ce type la cherchait ! Il jouait les héros, s’amusait de la situation et lui répondait comme à une idiote. Si les gangsters ne se chargeaient pas de son cas, elle allait le tuer de ses mains. Il ne connaissait pas la famille Spears… Bon il n’était pas flic, vagabond ? Fallait pas la prendre pour une conne non plus. C’est pourquoi elle lui répondit directement lorsqu’il lui demanda qui elle était…

-Une bonne sœur ça se voit pas ?!

Elle lui montrait ainsi qu’elle ne croyait pas ce qu’il lui disait et qu’elle n’appréciait pas qu’on se moque d’elle de la sorte…

-Tu veux pas me dire qui tu es baste ! Par contre puisque tu n'as aucune qualification pour agir, baisses la tête et laisses les choses se dérouler ! Ca évitera les morts…

Elle n’avait aucune raison de douter qu’il ne soit pas flic. Après tout, rien ne montrait qu’il puisse l’être… Mais l’important c’était surtout de s’en sortir et si ce type jouait les héros les ennuis ne feraient que se multiplier. Quant à elle, elle n’était pas assez stupide pour essayer quoique ce soit, elle avait bien compris qu’il ne s’agissait pas de débutants alors autant éviter les ennuis surtout qu’elle semblait les cumulés ce jour-là…

Pourquoi le tutoiement ? Il lui était venu naturellement à la bouche quand elle avait saisit qu’il lui avait mentit…








La jeune femme ne parut effectivement pas satisfaite du tout de ma réponse. Ses yeux se durcirent et elle répondit d'un air hautement ironique qu'elle était une bonne sœur. La vision de la jeune femme habillée en bonne sœur me fit sourire.

-Ben si effectivement maintenant que vous le dites...

Elle me défendit ensuite d'essayer d'agir, étant donné que je n'avais soi-disant aucune qualification pour. Je souris de nouveau a la remarque.

-De toute manière même en admettant que j'ai les qualifications requises, je vois pas bien ce que je pourrais faire vu la situation actuelle. Mais vous qui êtes si fine, peut-être avez-vous une idée? Les flics ne sont pas les seuls a pouvoir se débrouiller face a des malfrats du moment qu'il y a une idée qui tient la route derrière...

J'avais parlé en gardant le même petit sourire ironique tout du long. Je me fichais éperdument de cette jeune femme, tout comme les billets qui remplissaient les sacs des braqueurs. De toute manière je retournerais au commissariat plus tard, je ferais un rapport détaillé de la situation et on les traquerait. C'était aussi simple que ca. En tout cas c'était la seule chose que j'avais en tête pour le moment...








Est-ce que se jeter sur lui pour l’étrangler était une alternative ? Est-ce qu’elle mettrait les autres en danger si elle laissait son envie s’exprimer ? Cet homme était horripilent, si elle n’avait pas connu Logan Speirs elle aurait presque pu dire qu’il était l’homme le plus horripilent qu’elle connaissait. Mais ce n’était évidemment pas le cas ! Apparemment ce n’était vraiment pas son jour, elle ne s’était déjà pas créé suffisamment de problème comme cela aujourd’hui, il fallait en plus qu’elle tombe sur un homme de son acabit !
Elle en était à se demander ce qui l’énervait le plus ! L’homme allongé à côté d’elle ? Ou bien se retrouver, otage dans ce hold-up et impuissante… Néanmoins elle lui répondit…

-Vous voulez peut-être me faire une prière mon… fils !

Dit-elle avec sarcasme en faisait référence à sa qualité de bonne sœur qu’il venait de confirmer. Elle n’était pas pratiquante c’était un faite, et si son ton ne lui avait pas indiqué qu’il plaisantait, elle l’aurait définitivement prit pour un dingue cette fois-ci. Mais la question qu’il lui posa ensuite, la remit à sa place.

Levant le regard sur les gangsters, elle ne put que réaliser à quel point ils étaient méticuleux. Ils avaient de tout évidence bien préparé leur plan, bien huilé la machine. Il n’y avait pas de doute, pour le peu qu’elle en savait, elle pouvait dire qu’ils n’étaient pas des débutants. Et que pourrait-elle faire ? Un flic ne pourrait certainement pas réagir ?! Il y avait trop de monde et trop de risque. Le mieux était certainement de ne pas tenter quoique ce soit, et espérer qu’une fois obtenu ce qu’ils voulaient ils partiraient sans autre forme de procès. Elle réalisa soudain la gravité de la situation dans laquelle elle se trouvait ! Elle était otage ! Une otage bon sang ! Une otage qui n’avait que bien peu de valeur, et qui était si facilement éliminable.

Son regard se reporta sur toutes les personnes qui comme elle, étaient allongées sur le sol. Tant de vies dont Clotho, Lachésis et Atropos* se feraient un plaisir de couper le fil si tout dérapait. La peur monta en elle en même temps qu’elle prenait conscience de la situation ! Ses yeux de Jade se portèrent alors sur son compagnon de galère et après avoir avaler sa salive, ravalant par la même occasion sa fierté elle lui dit d’une petite voix…

-Prier…

* Les Parques










La jeune femme rétorqua ma remarque en me proposant de prer auprès d'elle. Je n'y preta pas attention et continuais d'observer les braqueurs. Les sacs étaient presques tous pleins. Il ne restait probablement que quelques minutes avant la fin de leur action.

Après lui avoir parlé plus sérieusement, l'attitude de ma compagne d'infortune changea. Elle se fit moins impérieuse, plus sensible. La peur s'insinuait progressivement en elle. Ses yeux se ternirent en se posant de nouveau sur moi, avant de me donner son "idée", d'une petite voix pleine de troubles.

Je la fixais avec un regard froid. Je n'avais aucune compassion particulière pour cette femme. Le bruit d'une fermeture éclaire se fit entendre, et me fit reporter mon attention sur l'action qui se déroulait autour de nous.

Deux des 6 braqueurs étaient déjà sortis, ceux qui avaient les sacs remplis de billets. Encore un signe de leur organisation, les 4 autres n'avaient apparemment pas le moindre doute sur leur fiabilité. Ils pourraient bien s'enfuir avec les thunes et les planter là.

Les deux sentinelles sortirent ensuite, suivies de près de l'un de ceux qui surveillait les otages, le leader du groupe. C'est à ce moment que je compris qu'il allait il y avoir des complications. Le dernier d'entre eux chargea son automatique et s'avança rapidement vers ma voisine d'infortune.

Le leader venait tout juste de sortir. Le dernier des leurs pris la jeune femme par le bras avec violence.

Il poussa un cri en titubant après s'être pris une balle dans le genou, avant de tirer une rafale dans ma direction. J'avais dégainé mon flingue de service et tiré une balle dans la jambe du braqueur au moment où il avait baissé sa garde en attrapant le bras de la jeune femme. L'une des balles de sa rafale se planta dans mon épaule gauche, avant que je ne lui éclate la main d'une autre balle.

L'homme poussa de nouveau un hurlement et se ramassa par terre, tandis que le bruit du moteur de la camionette postée devant la banque se fit entendre. Le braqueur par terre n'aurait sans doute pas du tenter d'emporter un otage avec eux.

Personne, dans toute la banque, ne bougeait, térrorrisés par les aboiements des armes a feu. Je grimaçais à cause de mon épaule en me dirigeant vers le braqueur. La jeune femme qu'il avait empoigné s'était recroquevillée contre le comptoir, les mains encore sur les oreilles, les yeux fixant le sol, le visage crispé.

J'arrivais à la hauteur de l'homme cagoulé, lorsqu'il sorti un couteau de l'intérieur de son blouson en riant. Je m'arretais et le mettais en joue.

-J'te conseil pas de jouer au plus fin, surtout avec une arme blanche...

Je restais immobile, tandis qu'il ne s'arretait pas de rire. Il se planta alors la lame dans la gorge, et il se vida de son sang dans un gargouilli sanglant et visqueux. Quelques cris volèrent dans la salle de la part de quelques ex otages. Je pris mon portable appela le commissariat pour qu'ils envoient une unité sur place.

Je poussais un léger soupir et rangeais mon flingue avant de venir m'agenouiller auprès de la jeune femme, qui essayait tant bien que mal de retrouver son calme.

-C'est terminé. Vous êtes blessée?

J'avais pris un ton bien plus chaleureux qu'auparavent. Je ne supportais pas que l'on agresse les femmes, et pour ca je m'énervais, depuis mes 7 ans...**

** : Tyler avait tué pour la première fois à 7 ans pour venger une gamine.

Allyson était une personne fière. Elle n’aimait et n’avait pas l’habitude de montrer ses faiblesses. Seulement cette situation ne faisait que se rajouter à celle qu’elle avait vécu un peu plus tôt. Et la peur – toutefois légitime – avait reprit ses droits. Elle n’était pas stupide, ni, non plus suicidaire. Et voir ces hommes d’un calme olympiens, le canons de leurs armes braqués sur elle ou sur les autres otages n’avaient rien d’amusant. Pour la deuxième fois de cette journée, elle ressentit cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Et elle se rendait compte à quel point elle ne voulait pas mourir, à quel point elle avait peur de mourir.

Elle ne pouvait rien, ne pouvait qu’attendre et sentir la mort se rapprocher à chaque pas. Elle entendait chacun des battements de son cœur alors que sa respiration s’accélérait. Elle sentait la peur s’insinuer sournoisement dans chacune des fibres de son corps, et elle avait de plus en plus de mal à la réprimer. Et c’est à ce moment là que les choses se compliquèrent à nouveau. Les hommes qui les tenaient en otages, commencèrent à sortir les uns après les autres, semblant suivre un plan bien huilé. Seulement au dernier moment, à l’instant même où elle se disait que tout pourrait bien se terminer. Elle vit le dernier se retourner vers elle et la regarder une seconde avant de venir la relever brutalement. Elle grimaça sous sa poigne de fer, alors qu’il enserrait le bras maltraiter un peu plus. Elle allait mourir, elle ne voulait pas mourir ! Elle était terrorisée.

Un bruit sourd retentit la faisant immédiatement se replier sur elle-même. Un cri de douleur résonnait à travers les cris des otages, tandis qu’elle-même poussait un gémissement. Des échanges de coups de feu retentirent dans la pièce. Ne sachant comment réagir, elle tomba en arrière les mains sur les oreilles et se blotti contre le guichet, les paupières clauses et les genoux recroquevillés contre son torse. Les échanges n’avaient dû durer que quelques secondes, mais elle avait l’impression que des heures et des heures s’étaient écoulées. Elle n’osait reprendre contact à la réalité, en ouvrant les paupières. Elle avait peur de ressentir une douleur, elle avait peur de voir et devoir comprendre ce qu’il se passait. Chaque parcelle de son corps tremblait douloureusement. Et soudain une voie, un rire, une menace, un gargouillis. Elle osa ouvrir la bouche pour respirer plus librement. Mais garda les yeux clos et les mains sur les oreilles. Et si tout n’était pas finit ? Et si le cauchemar reprenait forme ?

C’est alors qu’une voie calme, affirmée résonna tout près d’elle. Trop concentrée sur ses efforts pour rester calme, elle ne l’avait pas entendu approcher. C’est pourquoi elle ouvrit des yeux exorbités sur lui.

Elle finit par se rendre compte qu’elle respirait à nouveau, que son corps malmené n’avait rien, que les bruits des coups de feu avaient cessés et que l’homme qui se tenait devant elle l’avait sauvé. Elle baissa alors les yeux, tomba sur le corps sans vie de son agresseur. Une flaque de sang s’agrandissait petit à petit. Il ne lui fallut pas très longtemps pour qu’elle repère la source d’échapper de ce liquide vital et de découvrir sa gorge, ouverte.

Bien sûr la journaliste avait déjà vu des scènes de crimes, des morts, et certains même dans des états pire que celui là. Mais cette fois, tout était différent, tout était tellement… Elle eut un haut le cœur… Elle ne devait de ne pas avoir vomi, qu’au fait de ne rien avoir avalé depuis la veille au soir.
Détournant son regard, elle remonta les yeux sur l’homme qu’elle avait cru fou un peu plus tôt. Elle remarqua une tâche de sang sur son épaule, il était blessé. Les larmes aux yeux, ne réussissant plus à contrôler le flux qui la traversait. Elle se mit à bredouiller en se redressant et en avançant maladroitement sa main contre son épaule pour lui faire un point de compression.

-Par… oh pardon… pardon…

Les larmes s’échappaient de ses yeux effrayés. Alors que la main pressée contre son épaule elle vint se blottir contre lui et laisser contre son cou, ses larmes s’écouler. Peut-être la prendrait-il pour une hystérique. Après tout, il ne l’a connaissait pas, et ne pouvait se douter, qu’Allyson était vraiment choquée par ce qui venait de se passer. Il n’était pas dans sa nature de craquer devant qui que ce soit. Il n’était pas dans sa nature de flancher de la sorte et de se blottir dans les bras d’un étranger… Sa chemise couverte de son propre sang, vint bientôt se plaquer contre le torse de policier, imbibant à son tour le sang de son sauveur. Sa main libre vint agripper son haut.

Elle aurait voulu lui dire combien elle lui était reconnaissante. Le remercier, les exprimer sa gratitude. Mais aucun son n’arrivait à franchir ses lèvres à travers ses sanglots silencieux. Seules les larmes inondaient ses joues…









Tandis que je tentais de la rassurer avec quelques paroles douces, la jeune femme, toujours tremblante, leva lentement ses yeux vers moi, jusqu'à atteindre mon épaule meurtrie, avant de s'innonder de larmes. Elle se redressa fébrilement en bredouillant des excuses à mon intention. Elle devait surement se rendre responsable de la balle logée dans mon épaule... Elle se colla alors à moi, s'aggripa, laissant échapper ses sanglots contre ma chemise rougie par le sang.

-Là... Calmez-vous... C'est fini...

Tandis qu'elle trempait de larmes ma chemise, je l'enlaçais, de manière formelle biensure, et lui chuchota quelques mots rassurants. La jeune femme n'avait pas parut spécialement fragile avant ce dernier incident, mais face une possibilité de mort si proche, n'importe qui aurait craqué. Je lui devais au moins ça, de rester auprès d'elle, le temps qu'elle reprenne contenance.

Tandis que les tremblements de la jeune femme s'amenuisaient, j'entendis des sirènes de voiture de flic retentire devant la banque.

On voit qu'ils sont toujours aussi utiles ceux là...

Plusieurs policiers réguliers entrèrent dans la banque, leur arme au poing, comme si le danger était encore présent. Ils allèrent vite au niveau des anciens otages pour tenter de les aider. J'en interpellais un tandis qu'il passait devant moi.

-Hey toi, je suis l'inspecteur Stone, transmets un message a l'inspecteur Logan Speirs, on a affaire a un gang très bien organisé, dis lui de faire quelques recherches au niveau des Shark's, je vais m'occuper de cette jeune femme. Allez grouille toi !

L'épisode était enfin terminé... J'emmenais la jeune femme dehors, un bras protecteur toujours autour d'elle...




Finiiiii ! et oui enfin ! xD bon ben j'espere que ca vous a plu bisous bisous !

Je lis tout ça dès que je peux... Pas tout de suite quoi

la flemme j'attends que eli me le lise..

J'ai tout lu

Au début je pensais qu'il s'agirait d'une histoire en rapport avec WoW... En fait non.
Mais à part les fautes d'orthographe, j'ai bien aimé